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Des Arbres qui
Marchent

D'OÙ VIENT LE VENT ?

Le Service d’Animation Mouvement pour un Monde Meilleur, groupe international de spiritualité ignacienne, a été fondé par un jésuite, le Père Lombardi après la guerre de 40-45, dans l’effervescence de mouvements divers qui aboutiront au concile Vatican II.

Le groupe est présent dans +/- 50 pays dans le monde. Il est composé de laïcs, religieux, diacres, prêtres diocésains, tous sur un pied d’égalité. En Belgique, le groupe est composé d’une douzaine de personnes. Il fait régulièrement appel à des collaborateurs extérieurs dont Paul Scolas et Myriam Gesché.

La vocation du groupe est de « créer mouvement » : lancer des dynamiques pour favoriser des prises de conscience opérées par le concret de l’action plus que par la diffusion d’idées. Ces dynamiques visent une transformation et même un renouvellement de la société. 

Le projet « Des Arbres qui marchent » est né d’un souhait d’incarner autrement cette vocation du groupe. Trouver un nouveau moyen de manifester que, dans le concert des voix des femmes et hommes de bonne volonté, le christianisme peut constituer un véritable apport pour un demain plus digne pour tous les humains. C’est ce dont témoigne aussi l’encyclique Laudato Si du Pape François. L’unité du genre humain, dans toute sa diversité, est à la fois une espérance et une nécessité vitale, en dépit de la difficulté à la réaliser.

Pour en savoir plus: https://www.monde-meilleur.be/

Pour nous contacter en rapport avec la série: pro.arbresquimarchent@gmail.com 

Né en 1963 en Belgique, Pierre-Paul Renders est licencié et agrégé en philologie classique (UCLouvain), et diplômé en réalisation cinéma-télévision à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD – LLN). Il est aussi accrédité en animation de Groupe de Co-développement professionnel de ABCP et se forme à la facilitation en Travail qui Relie (via Terr’éveille et le Réseau Transition belge). Marié et père de trois grands enfants, il exerce les activités de réalisateur, scénariste, pédagogue, facilitateur en intelligence collective.

Il est l’auteur de deux longs métrages de fiction: ‘Thomas est amoureux‘ (2001) et ‘Comme tout le monde‘ (2005), et aussi de plusieurs documentaires, dont Unidiversité, passions de chercheurs’ (visible au Musée L de LLN). 

Comme réalisateur, il explore actuellement les ressources du film choral, basé sur la récolte de  de paroles, qui, en mariant les propos d’intervenants divers, donne accès à une expérience particulière de compréhension du monde.

Comme scénariste de bandes dessinées, il est notamment le concepteur et co-auteur de séries-concept en puzzle: Alter Ego (11 tomes parus) et U4 (5 tomes, à paraître en 2022).
Pour plus d’infos sur ses créations audiovisuelles et littéraires : https://bela.be/auteur/pierre-paul-renders

Il enseigne à l’IAD où il exerce aussi la fonction de coordinateur Qualité. Il anime des ateliers de direction d’acteurs et de jeu cinéma, donne des cours d’analyse de film et supervise des exercices d’écriture et de réalisation pour étudiants en Master Cinéma. Il a donné des modules de scénario et direction d’acteurs dans des écoles de cinéma d’Afrique de l’Ouest. Il a animé de nombreux stages pour acteurs face à la caméra.

Esprit ludique et animateur dans l’âme, il communique volontiers sa passion pour les jeux de société: il croit au pouvoir révélateur et relationnel qui s’exprime dans le lâcher-prise de l’activité ludique. A ses heures perdues (ou gagnées), il travaille d’ailleurs à concevoir des jeux.

Imaginateur infatigable, il considère l’imagination comme un muscle essentiel qui, comme les autres, demande à être entraîné pour garantir une vie mentale et relationnelle saine.

Il est enraciné dans la foi catholique et, depuis 2015, il réserve une place importante à la dimension spirituelle dans sa vie quotidienne.

Pour entrer en contact: pro.arbresquimarchent@gmail.com

DOMINIQUE BOURG
ADÉLAÏDE CHARLIER
JEAN CHAMEL
GAUTHIER CHAPELLE
DOMINIQUE COLLIN
ÉRIC DE BEUKELAER
ÉMELINE DE BOUVER
OLIVIER DE SCHUTTER
SÉBASTIEN DUMONT
MICHEL DUPUIS
MICHEL MAXIME EGGER
GAËL GIRAUD
AUGUSTIN GUENDOUZ
MARTIN KOPP
CHRISTINE KRISTOF-LARDET
PHILIPPE LAMBERTS
LAURENT LIEVENS
CHARLOTTE LUYCKX
MARION MULLER-COLARD
CÉCILE RENOUARD
YEB SAÑO
MARLYSE SCHWEIZER
PABLO SERVIGNE
PIERRE-ÉRIC SUTTER
SOPHIE SWATON
FABIEN REVOL
FRANCOIS VERDIN
VINCENT WATTELET
ALINE WAUTERS

Abbaye de Notre-Dame de Scourmont: https://www.scourmont.be/
Abbaye d’Orval: https://www.orval.be/fr/
Cathobel: https://www.cathobel.be/
Entraide et Fraternité: https://www.entraide.be/
Nature et Progrès: https://www.natpro.be/

DOMINIQUE BOURG

Philosophe, il a enseigné à Paris, à Troyes et, de 2006 à juillet 2019, a été professeur ordinaire à la faculté des géosciences à l’Université de Lausanne où il a fondé une chaire d’écologie. Il a été président du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot.

Auteur de nombreux ouvrages, axés principalement sur le développement durable et l’écologie intégrale, il s’est impliqué en politique aux élections européennes de 2019 avec le parti Urgence Écologie.

Dans son livre Une Nouvelle Terre paru en 2018, il plaide pour une réintroduction de la dimension spirituelle au sens large dans le champ de la démarche écologique.

Plus de détails sur Wikipédia.

ADÉLAÏDE CHARLIER

Sensibilisée à la cause climatique durant les 5 années qu’elle passe au Vietnam avec sa famille, elle devient une activiste pour le climat, participant à l’extension en Walllonie des grèves pour le climat des jeunes, initiées en Flandre par Anuna De Wever et Kyra Gantois. Élève au Collège Notre-Dame de la Paix à Erpent, inspirée par les actions de Greta Thunberg, elle devient coordinatrice et porte-parole francophone du mouvement Youth for climate belge. En octobre 2019, elle part en voilier à travers l’Atlantique pour se rendre à la COP25 à Santiago du Chili et à la rencontre des réalités écologiques en Amérique du Sud. Elle a entamé des études universitaires.

JEAN CHAMEL

Anthropologue, titulaire d’un doctorat en sciences des religions de l’Université de Lausanne, il est également ingénieur généraliste (diplômé de l’ECAM Lyon) et titulaire d’un Master en études du développement de l’Institut des Hautes Études Internationales et du Développement (IHEID)
de Genève.

Il a travaillé dans le secteur de l’énergie en Afrique du Sud et en Angola et pour la coopération internationale avec l’Université de Genève et l’ONU.

En anthropologie, sa recherche doctorale a porté sur un réseau informel d’intellectuels précurseurs de la collapsologie vivant en France et en Suisse romande, écologistes partageant à la fois une vision catastrophiste de l’avenir du monde et un intérêt pour une approche
spirituelle de l’écologie en lien avec l’écologie profonde et l’écopsychologie.

À la suite de son ethnographie de la « galaxie » de l’écospiritualité, ses travaux actuels portent sur le mouvement global pour les droits de la nature et les pratiques rituelles de connexions aux êtres non-humains.

Plus de détails, sous ce LIEN.

GAUTHIER CHAPELLE

Ingénieur agronome et docteur en biologie, il a inspiré et cofondé en 2006 l’asbl Biomimicry-Europa en vue de promouvoir le biomimétisme en Europe. Il a également cofondé la SA Greenloop spécialisée dans les business modèles résilients et bio-inspirés.

Auparavant, il a travaillé pendant une dizaine d’années sur la biologie des crustacés polaires, ce qui l’a mené plusieurs fois en Antarctique et lui a permis d’y développer sa perception des menaces anthropiques pesant sur notre environnement planètaire.

Avec Raphaël Stevens et Pablo Servigne, il constitue le trio fondateur du concept de collapsologie. Il est aussi conférencier, collaborateur scientifique à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique depuis 15 ans.

Il est auteur ou co-auteur de nombreuses publications et livres, notamment : “Une autre fin du monde est possible : vivre l’effondrement (et pas seulement y survivre)” en 2018, « L’Entraide, l’autre loi de la jungle » en 2017 « Le vivant comme modèle, la voie du biomimétisme », 2015.

DOMINIQUE COLLIN

Philosophe et théologien, il donne de nombreuses conférences sur la signification actuelle du christianisme. Il a notamment écrit Mettre sa vie en paraboles (2010), préfacé par Maurice Bellet, Le Christianisme n’existe pas encore (2019) et L’Évangile inouï (2019).

Dans ce dernier ouvrage, il parle de l’urgence à diagnostiquer et dénoncer le nihilisme : «Dépossédée de son futur, notre époque est tentée par l’attraction du rien. Nous ne nous en sortirons pas sans changer notre manière de penser.»

En 2020, il a publié encore un petit livre Croire dans le monde à venir: Lettre de Jacques à nos contemporains.

ÉRIC DE BEUKELAER

Licencié en droit, philosophie et théologie, ce prêtre catholique est vicaire général du diocèse de Liège et chanoine titulaire de la Cathédrale Saint-Paul de Liège.

Il anime un blog – mini-site de Catho.be et est actif comme chroniqueur pour certains médias. Il fait partie de la Fondation « Ceci N’est Pas Une Crise ».

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ÉMELINE DE BOUVER

Docteure en sociologie politique (UCL), conférencière et auteure passionnée de questionnements sociologiques et politiques sur l’engagement et les tensions qui habitent le monde militant. Son champ de recherches est la simplicité volontaire, la sobriété heureuse et le désencombrement

Elle est notamment l’auteure de Moins de biens, plus de liens – La simplicité volontaire, un nouvel engagement social, 2008.

OLIVIER DE SCHUTTER

Juriste et professeur de droit international à l’UCL, il a assumé, entre 2008 et 2014, le mandat de rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits humains à l’ONU. Il est, depuis 2015, membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU.

Depuis la fin des années 2000, il s’est consacré à définir les conditions de la transition écologique et sociale, notamment en mettant en avant l’agroécologie comme direction de réforme des systèmes agricoles et alimentaires. Il a exprimé ses prises de position dans plusieurs documentaires, dont le film Demain de Cyril Dion & Mélanie Laurent.

Décu du peu d’impact du discours des scientifiques, il s’est lancé dans l’engagement politique. Il s’est présenté sur la liste Ecolo aux dernières élections européennes aux côtés de Philippe Lamberts et a réalisé un très beau score de voix.

Il soutient le mouvement Extinction Rebellion en Belgique.

En 2020, il est à nouveau nommé Rapporteur spécial de l’ONU, cette fois sur le champ de l’extrême pauvreté et des droits de l’homme.

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SÉBASTIEN DUMONT

C’est après avoir été agressé dans un tram à 19 ans, que Sébastien, alors en école d’ingénieurs à Nantes, a commencé à envisager « une approche globale et transversale de la violence » et à fréquenter l’Arche de Lanza del Vasto. « J’ai compris que la non-violence chrétienne irrigue tous les aspects de la vie, avec les autres et avec la création ! »

Peu à peu, il oriente sa vie en cohérence avec cette prise de conscience. Au point de devenir apiculteur bio à Châteauneuf-de-Galaure, dans la Drôme où il a fondé avec sa femme, voici dix ans, le Rucher Saint Ambroise. Il est aussi assistant de Fabien Revol à la Chaire Jean Bastaire de l’Université de Lyon.

Catholique engagé, ce père de six enfants se reconnaît depuis  longtemps de l’écologie plénière, qui allie écologie humaine et écologie environnementale et prend en compte tout le cosmos et tout l’homme (vision qui converge avec l’écologie intégrale du Pape François).

MICHEL DUPUIS

Philologue de formation, philosophe et professeur ordinaire à l’UCL,  Michel est membre du comité consultatif de bioéthique belge et président du comité d’éthique du Village n°1.

Situé à la charnière des sciences humaines et des sciences de la santé, il propose une réflexion approfondie sur le soin, comme une philosophie réintroduisant l’amour dans les domaines pratiques de la société (soins de santé, enseignement, aide aux personnes, service public). Il est notamment l’auteur de « Le soin, une philosophie  » et « L’éthique organisationnelle dans le secteur de la santé  » .

MICHEL MAXIME EGGER

Sociologue, écothéologien (d’enracinement orthodoxe) et acteur engagé de la société civile, il est l’auteur d’essais sur l’écospiritualité et l’écopsychologie, notamment Ecospiritualité – Réenchanter notre relation à la nature (Jouvence, 2018) ainsi que La Terre comme soi-même (2012) et Soigner l’esprit, guérir la Terre (2015), parus chez Labor et Fides, où il co-dirige la collection « Fondations écologiques ».

Après plus de vingt ans de travail de campagne et de plaidoyer pour le développement durable et des relations Nord-Sud plus équitables, il a créé en 2016 le Laboratoire de transition intérieure, porté par les ONG Pain pour le prochain et Action de Carême, à l’interface entre la société civile et les milieux d’Église. Il anime la plateforme en ligne Trilogies.

Sa préoccupation centrale est la question écologique, qu’il aborde de manière intégrale en tentant d’articuler les dimensions intérieure et extérieure, individuelle et collective.

Plus d’infos sous ce lien.

GAËL GIRAUD

Économiste spécialisé en économie mathématique, chercheur associé à l’École d’économie de Paris, enseignant et/ou affilié dans diverses universités (Paris 1, Strasbourg, Hanoï, UCL), il a travaillé dans le domaine de la haute finance comme consultant mathématique de 1999 à 2004.

Il a fondé au Tchad le Centre d’accueil pour enfants de rue de Balimba.

Entré en 2004 chez les jésuites, il a été ordonné prêtre fin 2013. Il a été de 2015 à juillet 2019 chef économiste de l’AFD, Agence française pour le développement. Il a été membre du conseil
scientifique de Finance Watch, de la Fondation Nicolas Hulot, du Shift Project et du Campus de la transition.

Depuis 2018, il est fellow associé à l’Institut d’études avancées de Nantes. En 2020, il devient président d’honneur de l’Institut Rousseau, un think tank créé le 4 mars 2020 à Paris et qui se définit comme un laboratoire « apartisan, indépendant des partis ». La même année, il est engagé par l’Université de Georgetown, où il dirige le programme de justice environnementale.

Brillant intellectuel à la parole très libre, il intervient dans les médias sur les questions d’effondrement systémique, les enjeux du développement et de l’économie. Il défend l’importance du concept économique et écologique de « communs » (qui est aussi l’objet de sa thèse de théologie).

Plus d’infos sur Wikipédia.

AUGUSTIN GUENDOUZ

Secrétaire général de la Biovallée en Drôme, association qui vise à fédérer et coordonner les acteurs de terrain dans cette vallée de la Drôme, qui est très mobilisée autour de la transition écologique et du développement durable. Elle revendique même un statut de territoire-laboratoire d’un développement humain durable (biodiversité, transition énergétique…).

Par ailleurs, c’est un chrétien laïc engagé au niveau du diocèse de Valence comme référent pour le label « Église Verte ».

MARTIN KOPP

Protestant et alsacien, jeune doctorant en théologie, il décide, après un tour du monde qui le bouleverse, de consacrer sa thèse à : « Croître en Dieu ? La théologie protestante interrogée par la décroissance selon Serge Latouche. »

Très engagé dans le combat écologique, il lance en France en 2014 le « Jeûne pour le climat», une initiative interreligieuse reprise chaque année depuis et en 2015 il est nommé « chargé de plaidoyer pour la justice climatique » par la fédération luthérienne mondiale. Il a participé à la COP 19 à Varsovie et la COP 21 à Paris.

Aujourd’hui, chercheur associé à l’Université de Strasbourg, membre du Conseil de la Fédération protestante de France (FPF) et président de la Commission écologie et justice climatique de la FPF, il codirige pour l’ONG Greenfaith une campagne mondiale et interreligieuse sur les modes de vie durables qui rassemble les principales religions : catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, bouddhistes, hindous…

Il donne des conférences en France et dans le monde, avec le statut d’auto-entrepreneur.

CHRISTINE KRISTOF-LARDET

Après avoir été accompagnatrice de voyage aux quatre coins de la planète, Christine a décidé de se mettre « au service de la Terre » en devenant éco-journaliste, avec une sensibilité particulière pour la zone d’intersection entre écologie et spiritualité.

Membre de l’Association des Journalistes pour la Nature et l’Ecologie (JNE), elle est co-fondatrice du Réseau des Écosites Sacrés, qui propose de relier des lieux et communauté de traditions spirituelles différentes autour de la question écologique. Elle est également co-fondatrice du mouvement Chrétiens Unis pour la Terre, qui sensibilise et rassemble les
chrétiens autour de la sauvegarde de la création.

Elle a coordonné l’ouvrage collectif Ecologie et Spiritualité – la rencontre (2004), a été rédactrice en chef des quatre numéros de la revue Présence, éditée par le Forum 104 (important espace de rencontre interculturel et interspirituel à Paris ).

En 2019, elle a publié le guide Sur la terre comme au ciel : lieux spirituels engagés en écologie, qui répertorie la plupart des écosites spirituels en France et alentours (voir ici sa version évolutive en ligne).

Plus d’info via Trilogies

PHILIPPE LAMBERTS

De formation ingénieur en maths appliquées et informatique (UCL), il est engagé en politique chez Ecolo depuis plus de trente ans. Il a mené longtemps en parallèle une carrière informatique dans le privé (3 ans chez IBM) mais consacre maintenant tout son temps à la politique écologiste.

Depuis 2009, il siège comme député au parlement européen, avec le groupe Les Verts/Alliance Libre européenne, dont il est devenu co-président récemment.

Très critique sur le monde de la finance actuelle et l’ultralibéralisme, il initie, en 2013,  une proposi-tion européenne visant à plafonner les revenus dans le secteur de la finance, qui a fait de lui la bête noire de La City. Il s’est aussi fait remarquer en offrant une corde d’alpinisme à Emmanuel Macron en 2018.

Plus d’info via son site personnel et via Wikipedia

LAURENT LIEVENS

Titulaire d’un doctorat en sciences politiques et sociales (UCL), d’un master en sciences et gestion de l’environnement (ULB), d’un bachelier en psychomotricité (CESA), ingénieur de gestion de la FUCAM, et bénéficiaire d’une foule de formations parallèles, Laurent explose son emploi du temps entre :
– l’enseignement (comme prof invité à l’UCL) ;
– le thérapeutique (Centre de Ressources en Développement Humain, Liège) ;
– la consultance en dynamique de groupe et intelligence collective ;
– un engagement comme ambulancier ;
– la menuiserie-couture pour sa PME de construction de yourtes ;
– la recherche in(terre)dépendante autour des questions de la décroissance, des mouvements sociaux, du collapse de nos sociétés et de la transition intérieure.

Pour rester centré, il apprécie de faire des retraites chez les moines trappistes de l’Abbaye de Scourmont (où il a songé entrer à une époque de sa vie…)

CHARLOTTE LUYCKX

Docteure en philosophie (UCL), elle s’intéresse aux enjeux philosophiques de la crise écologique dans la perspective d’une écologie intégrale, se définissant volontiers comme écosophe.

Elle partage son temps entre les cours qu’elle donne à l’Uclouvain, sa famille et divers projets d’échanges et d’écriture autour de l’écologie, l’écoféminisme, l’écospiritualité et le changement de société en cours.

Avec son mari François Verdin, elle anime le Centre Reliance à LLN, petit lieu spirituel axé sur la méditation et le dialogue entre les spiritualités/religions.

MARION MULLER-COLARD

Détentrice d’un doctorat en théologie protestante (Université de Strasbourg), elle vit depuis longtemps avec son mari et ses deux enfants, dans un lieu reculé des Vosges alsaciennes.

Elle a été aumônière d’hôpital avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Elle est aujourd’hui une auteure très appréciée. Elle a notamment publié L’Autre Dieu (2014), L’Intranquillité (2016), Éclats d’évangile (2017) et Le plein silence (2018), mais aussi des romans aux Editions Gallimard.

Théologienne reconnue, elle persiste pourtant à se définir comme agnostique. Une forme de provocation qu’elle assume, tenant sans cesse à rappeler que la croyance ne relève pas du domaine du savoir et appelle nécessairement une hygiène du doute. Elle pourfend également ce qu’elle nomme la « religiosité », c’est-à-dire un ensemble de normes figées qui lui semblent bien éloignées des Écritures.

Plus d’info via Wikipedia.

CÉCILE RENOUARD

Professeure de philosophie au Centre Sèvres (faculté jésuite de Paris), elle enseigne aussi l’éthique sociale à l’Ecole des Mines de Paris, à l’ESSEC et à Sciences Po. Elle dirige le programme de recherche « CODEV – Entreprise et développement», à l’ESSEC, où elle étudie la mise en œuvre par les acteurs privés de leurs responsabilités éthiques et politiques. Dans le cadre de partenariats avec des entreprises (Total, Danone, Veolia, Meeschaert, etc.), ONG (CCFD) et Agence Française de développement (AFD), elle a travaillé depuis 2006 sur la mesure de la contribution des entreprises à la qualité du lien social et écologique, dans différents territoires (Nigeria, Inde, Indonésie, Mexique, France).

Elle fait partie de la congrégation catholique des Religieuses de l’Assomption. Elle est membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot (FNH) et a été administratrice de l’Agence Française de Développement (2014-2017).

Elle est présidente et cofondatrice résidente du Campus de la transition, à Forges.

Plus d’info via Wikipedia.

YEB SAÑO

Ancien diplomate des Philippines, il fut envoyé comme négociateur à la COP 19 en 2013 à Varsovie et y poussa un cri d’alarme médiatiquement très remarqué, car concomitant au drame climatique de l’effroyable typhon qui frappait son pays au même moment.

Il a été l’initiateur d’une campagne de jeûne pour la justice climatique qui s’est étendue à toute la planète. Catholique, il est particulièrement sensible à la capacité mobilisatrice des religions autour de l’enjeu écologique.

Venant d’une partie du monde où les changements climatiques se font violemment sentir et où la dimension religieuse est très présente dans la population, il croit à la force des gestes rituels spirituels pour mobiliser les consciences.

En 2015, avec d’autres croyants, il a mené l’un des trois pèlerinages climatiques qui sont partis des Philippines, de Norvège et d’Allemagne pour aboutir à Paris à la COP 21. (Sébastien Dumont a rejoint ce pèlerinage entre Rome et Paris et connait bien Yeb). Suite à la COP 21, il a quitté la diplomatie pour s’engager pleinement dans le combat écologique.

Il est depuis 2016 directeur exécutif de Greenpeace pour l’Asie du Sud-Est.

Plus d’info via If Not Us Then Who? et via Wikipedia

MARLYSE SCHWEIZER

Licenciée en lettres de l’UNIL (Lausanne en 1971), elle enseigne pendant dix ans dans un collège secondaire du canton de Vaud, puis part à Bruxelles se former au shiatsu Iokaï et à l’hypnose éricksonienne à l’Institut Milton Erickson belge (1981-1996).

De retour en Suisse, elle s’installe comme thérapeute de shiatsu et d’hypnose, accompagnant notamment des jeunes en difficulté scolaire.

Elle enseigne les arts et techniques de l’hypnose à l’Irhys et à la HES SO Valais, et est chargée de cours à l’HETSL en formation continue (CAS en Art thérapie). Elle est titulaire d’un DEA en histoire des religions à l’UNIL (2004, mémoire sur le processus métaphorique en hypnose).

PABLO SERVIGNE

Ingénieur agronome (Gembloux) et docteur en biologie (ULB), il a d’abord étudié le comportement et l’écologie des fourmis. En 2008, il quitte le monde universitaire pour se consacrer à la transition. Des voyages à Cuba et au Vénézuela l’amènent vers l’agriculture urbaine et l’agro-écologie.

De 2010 à 2014, il travaille au sein de Barricade (Liège), association d’éducation permanente autour des thèmes de la transition, l’économie solidaire, l’imaginaire de gauche, et les féminismes. Il est à l’origine, avec Raphael Stevens, du terme de collapsologie, champ de recherche interdisciplinaire qui étudie l’effondrement global de la civilisation industrielle et ses conséquences.

Avec leur livre Comment tout peut s’effondrer, ils ont articulé les données scientifiques aux aspects émotionnels de l’effondrement, contribuant à décloisonner les esprits et à ouvrir le débat sur ce sujet anxiogène. Il a été suivi de L’Entraide, l’autre loi de la jungle, écrit avec Gauthier Chapelle et Une autre fin du monde est possible (avec Stevens et Chapelle).

Pablo participe aux réflexions du GIRAF (Groupe Interdisciplinaire de Recherche en Agroécologie du FNRS), et de l’Institut Momentum (Paris). Il est aussi formateur en permaculture.

Chercheur « in-terre-dépendant », il écrit des articles, donne des conférences et élabore son lieu de vie en collectif dans la Drôme, ainsi que le tissage des « réseaux des temps difficiles » (Travail qui relie, MKP, etc.). Communicateur charismatique, il est devenu, un peu malgré lui, l’icône de la collapsologie. En 2019 il a lancé, avec de nombreux autres, le magazine Yggdrasil. 

Plus d’info via son site personnel et via Wikipedia.

PIERRE-ÉRIC SUTTER

Détenteur d’une licence en Philo, d’un Master en Psychologie et d’un Master en Gestion, il est psychologue du travail et psychothérapeute, enseignant (à PsychoPrat et à l’UCO d’Angers), chercheur-indépendant, auteur et conférencier.

Spécialiste en bien-être au travail, burn-out et éco-anxiété, il accompagne à la fois employeurs et employés sur les aspects de performance sociale et environnementale. Il dirige Mars-lab, société de conseil en prévention de la santé mentale au travail. Il dirige aussi et l’Observatoire des vécus du collapse et l’Observatoire de la vie au travail.

Il a écrit notamment : N’ayez pas peur du collapse, 2020 ; Promouvoir le bien-être au travail, 2019, réed. 2021 ; Travailler sans s’épuiser, 2016 ; Réinventer le sens de son travail, 2013 ; S’épanouir au travail, c’est possible ! 2010.

Membre du collectif L’Armée des Douze Sages, il a composé et produit le «Requiem pour les temps futurs», sorti en septembre 2020.

Plus d’info sur son site personnel

SOPHIE SWATON

Sophie Swaton est maître d’enseignement et de recherche à l’Institut de Géographie et de Durabilité de l’Université de Lausanne (UNIL). Ayant bénéficié d’une double formation en philosophie (master) et en économie (doctorat obtenu au GREQAM à l’Université d’Aix-Marseille en 2005 portant sur la redistribution des aides sociales en France), elle s’est spécialisée dans l’émergence de l’économie sociale et solidaire (ESS) en Suisse Romande.

Elle a publié: Une entreprise peut-elle être sociale dans une économie de marché ? (2011) ainsi que plusieurs articles liant l’ESS à la transition écologique. En 2018, elle publie le manifeste : Pour un revenu de transition écologique.

Dans une thématique de justice sociale, étendue à la justice climatique et aux précaires énergétiques, ses recherches mettent en cause le paradigme économique dominant. Elle participe à un groupe d’éco-spiritualité d’inspiration chrétienne (avec notamment Michel-Maxime Egger)

FABIEN REVOL

Enseignant-chercheur à l’UCLy, docteur en théologie et en philosophie, diplômé en biologie des écosystèmes, il est actif comme:
– administateur du Centre Interdisciplinaire d’Éthique où il enseigne l’éthique de l’écologie ainsi que la théologie morale de l’écologie.
– titulaire de la Chaire Jean Bastaire, pour une vision chrétienne de l’écologie, théologie, éthique et spiritualité
– membre d’une association de sensibilisation des chrétiens au rapport entre l’écologie et le christianisme : Oeko-logia, centre chrétien d’écologie Saint Jean-Baptiste.

Il est spécialiste de l’encyclique Laudato Si du pape François et organise séminaires, conférences, colloques sur les questions d’écospiritualité.

Plus d’info via Wikipedia.

FRANCOIS VERDIN

Licencié en sciences religieuses (UCLouvain), il pratique la méditation depuis une vingtaine d’années.

Avec sa femme Charlotte Luyckx, ll est fondateur et animateur du Centre Reliance à Louvain-la-Neuve, lieu de spiritualité axé sur la méditation et le dialogue interreligieux et « inter-spirituel » (adossé à l’Ermitage de la Fraternité de la Nouvelle Jérusalem,  communauté contemplative inspirée de la spirtualité de Saint Bruno).

VINCENT WATTELET

Diplômé de psychologie clinique (ULiège), ce militant écologiste a longtemps cherché comment allier son métier à son combat. Il s’est impliqué fortement dans le Réseau Transition belge et également dans les ASBL Terre et Conscience et Terr’éveille où il pratique comme animateur « éco-psychologue », titre qu’il s’était auto-attribué étant donné que l’étude des rapports entre environnement et santé mentale restait une jeune discipline encore peu développée en Europe.

En tant qu’écopsychologue, il s’intéresse à la problématique grandissante de l’éco-anxiété et contribue à prendre soin de la relation profonde entre l’humain et le reste du vivant. En tant que formateur et animateur, il prend soin du groupe et du chemin spiralé que vivent les participants aux ateliers qu’il anime, notamment ceux de « Travail qui Relie » (voir Aline Wauters).

Il aime aussi chanter, animer des rituels, grimper dans les arbres comme un enfant, inventer des histoires à sa fille et porter son fils nouveau-né sur le ventre. Au sein des mouvements citoyens de transition, il travaille particulièrement sur les volets psychologiques, groupaux, sociologiques et spirituels de ces derniers : la transition intérieure.

ALINE WAUTERS

Aline est née en Afrique où elle a passé les 17 premières années de sa vie. Elle anime des groupes depuis ses 22 ans, elle a fait des études de naturopathe, a travaillé 10 ans pour une ONG d’éducation au développement où elle accompagnait entre autres des groupes à la rencontre interculturelle aux Philippines et en Inde.

En 2007, elle rencontre le Travail qui relie (TQR), une pratique d’écopsychologie et écospiritualité initiée par le grande militante écologiste Joanna Macy. Elle anime des groupes en TQR depuis 2008.

Elle a travaillé 10 ans pour la Maison du développement durable d’Ottignies-Louvain-La-Neuve qu’elle a quittée afin de se consacrer pleinement au TQR.  

Elle est passée de l’animation de demi-journées, à une semaine pleine, pour plonger en mai 2017 dans la possibilité d’approfondir ce processus sur une période de 28 jours puis de plusieurs mois.

Très impliquée dans la dimension écoféministe, elle est particulièrement axée sur le parcours des femmes qui retrouvent dans la reconnexion avec la nature et entre elles un espace pour se remettre debout face à ce système qui souffre de déficit de la nature et de toute la sagesse qui va avec. Ce temps leur est précieux pour clarifier la parole qu’elles veulent oser porter, transmettre et partager à tous ceux qui sont en marche vers un autre paradigme.